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politique ou à un Marat bourgeois.
Il se lève à quatre heures du matin, travaille jusqu’à neuf heures et déjeune avec un bifteck et une tasse de thé.
Le concierge de la Presse entre alors et dépose sur le bureau des lettres et des gazettes.
À partir de ce moment, M. de Girardin reçoit tout le monde. Il cause en travaillant ou en écrivant sa correspondance.
Il n’est jamais aimable.
S’il lui arrive de le paraître, dites hardiment que c’est par intérêt personnel.
Vous venez de lui rendre un service, il ne vous remercie pas. La reconnaissance est un sentiment inconnu pour lui.
Lorsqu’on lui adresse des reproches ou qu’on lui jette un blâme, il ne s’émeut en