Qui vous empêche… ?
Quoi ?… De faire comme vous ?
De donner aux malheureux ce temps dont vous ne faites rien… Je n’en parle, remarquez, qu’au point de vue de votre santé… La charité, rien de plus hygiénique…
Si l’on pouvait distribuer de la joie… vraiment de la joie… à pleines mains !… Mais toutes vos œuvres, elles ne m’intéressent pas…
Dites qu’elles ne vous intéressent plus… Vous, à qui j’ai connu une si belle ardeur, autrefois…
Dans ce temps-là, je ne pensais à rien… Je prenais du plaisir à tout… Il ne faut pas réfléchir à ce qu’on fait quand on tient à son bonheur…
Comme vous avez raison !… Vous réfléchissez beaucoup trop… Laissez-vous vivre. (Un petit temps.) Le petit d’Auberval est ridicule, avec ses théories, son pessimisme… Il y a un peu de sa faute… sa société ne vous vaut rien.
Je ne sais ce que vous allez chercher… Je m’étonne que vous ne me proposiez pas la gaieté d’Armand Biron…