Confiez-vous… confiez-vous… Qu’avez-vous ?
Mais rien… rien… (Elle pleure.) Je n’ai rien…
Vous pleurez… Ah ! vous pleurez…
Non… je ne pleure pas… je ne pleure pas…
Si… si, vous pleurez…
Laissez-moi…
Je vous entends pleurer… Pourquoi pleurez-vous ?
Les nerfs, sans doute… la nuit, peut-être… (Un peu amère.) Peut-être ces clartés… ce rêve nocturne… et nos joies !… Ce n’est rien, vous voyez… je ne pleure pas… (Elle sanglote.) Mais c’est absurde… je ne veux pas… je ne veux pas pleurer…
Chère aimée… chère adorée… chère mienne… car vous êtes mienne, n’est-ce pas ?… Et moi… moi… je suis vôtre… (Geste de dénégation triste de l’amante.) Oui, enfin… nous sommes nôtres… tous les deux…
Oh ! si peu… si peu…
Écoutez-moi… Je ne veux pas que vous pleuriez…