On ne peut pourtant pas la priver des secours de la religion…
Mais, monsieur le président, vous ne savez pas dans quel état est, aujourd’hui, ce pauvre abbé Laroze. Il va ameuter toute la maison… tout le quartier. Il fera une cérémonie…
Peu importe… Il ne sera pas dit qu’on a refusé un prêtre à cette enfant… Refuser un prêtre ici ?… Songez donc ! Et dans ma situation !
Je m’incline… Seulement, monsieur le président, vous pourrez décommander la fête… fermer le buffet, renvoyer la duchesse, les invités… tout le monde… et la presse… la presse…
C’est effrayant !… C’est effrayant !
Laissez-moi faire… vous n’aurez pas à vous en repentir. (À Mlle Barandon.) Allons… Venez !
Le préau commence à se remplir, et l’on voit parmi les groupes l’abbé qui pérore et gesticule.
On nous a vus… Restez, mademoiselle, restez… (Plus bas.) Surtout pas un mot à la baronne… Elle est tellement impressionnable !… (S’exclamant.) Et cette échelle qui est toujours là !…
Il s’avance jusqu’à la porte du vestibule, puis descend les degrés du perron, à la rencontre d’un groupe parmi lequel Thérèse, l’abbé, Biron, d’Auberval, et, par-ci par-là, d’autres groupes, et Mme Tupin, Mme Pivin, très raides, très dignes.