Page:Mirbeau - Théâtre II.djvu/150

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Geneviève

C’est une infamie… Ils me doivent tout… Eh bien, ils iront maintenant, elle et son père, demander des secours à leur Jean Roule…

La Mère Cathiard, même jeu.

Oui !… oui !…

Geneviève

Et qu’est-ce que c’est que ce Jean Roule, qui mène tout ce mouvement ?

La Mère Cathiard

Je ne sais pas… Et, comment voulez-vous ?

Geneviève

Un méchant homme… un bandit… un assassin… Je l’ai vu chez Thieux, le soir de la mort de Clémence… Ah ! comme il m’a regardée !… Avec quels yeux !…

La Mère Cathiard

Ainsi !… Voyez-vous ça !… (La mère Cathiard a fini de s’habiller.) Mademoiselle Geneviève… me voilà prête…

Geneviève

C’est cela… travaillons… Cela vaudra mieux que de dire des paroles inutiles… Enfin, qu’est-ce qu’ils veulent ?… Je voudrais savoir ce qu’ils veulent.

La Mère Cathiard, elle hausse les épaules.

C’est ça… Qu’est-ce qu’ils veulent ?…

En ce moment, entre Robert.