gens qu’il rencontre… qu’est-ce qu’il va encore nous ramener de Paris aujourd’hui ?… Tu le sais, toi !…
Comment veux-tu que je le sache ?
Il aurait pu te le dire…
Je ne l’ai pas vu ce matin… D’ailleurs… mon père ne me dit jamais rien…
Dame, tu as une façon de le rabrouer…
Et puis… sait-il à neuf heures, le matin, ce qu’il fera le soir à six heures ?
Ça… c’est vrai… ça… c’est bien lui… (Un petit silence.)… Des rédacteurs de son journal… mon Dieu !… je ne me gêne pas avec eux… Mais des cinq ou six personnes comme l’autre jour ?… Quand il se met à inviter… il ne s’arrête plus… Et toujours des gens qu’on ne connaît pas… Et c’est samedi… par conséquent… dimanche demain… Bien sûr qu’il faudra coucher toutes ces personnes-là, et leur prêter des chemises de nuit… comme la semaine dernière… Ah ! quelle affaire !… (Elle soupire longuement.)… C’est que nous avons un tout petit dîner… ce soir… les restes d’hier, pas plus… Je crains que ce ne soit un peu court… (Sur un mouvement de Germaine.) Oui… oui… moque-toi de ces