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Sur Franz Servais



Il n’y avait plus rien à dire sur Franz Servais, après l’émouvante et juste page dont, au lendemain de cette affreuse mort, s’honora, ici-même, M. Catulle Mendès. Au risque de diminuer par des phrases trop tardives et sans doute répétées le portrait attendri qu’il nous en donna, je ne puis me résoudre à laisser partir, sans lui adresser quelques paroles douloureuses et fraternelles, celui qui fut le plus noble des hommes et, je le dis avec une tranquille certitude, où s’accordent étroitement mon amitié et ma raison, et par quoi s’aggrave aussi mon deuil — un des plus parfaits, un des plus