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tout de suite, et partir !… Je savais que la vieille ne me pardonnerait jamais… Mais où aller ?… Je pus, tant bien que mal, dissimuler ma grossesse. Pourtant le moment fatal arriva… Ah ! monsieur, quelle chose terrible !… Justement ma maîtresse entra dans ma chambre, au moment où les douleurs me faisaient pousser d’affreux cris : « Qu’est-ce que c’est, encore, que ces simagrées ! », me dit-elle… Je lui avouai tout, à travers mes sanglots, jurant que ce n’était pas de ma faute, la suppliant de me pardonner… Je crus que la vieille fille, à mes paroles, allait mourir d’indignation : « Misérable traînée, criait-elle, coquine, voleuse ; chez moi des saletés pareilles, chez moi ? Non, non ! à la porte. Va-t’en ! » En deux minutes, elle fit mon pauvre petit paquet, alla chercher elle-même une voiture, et, me poussant par les escaliers, en me traitant de traînée, fille perdue, voleuse, elle me força à monter dans la voiture qui, sur son ordre, me conduisit à l’hôpital… C’est là