» – Pardon… me dit un des hommes à redingote noire, en posant rudement sa main sur mon épaule… Qui êtes-vous ?
« Je me nommai.
» – Où demeurez-vous ?
» – Aux Trois-Fétus.
» – Et pourquoi êtes-vous ici ?… que faites-vous ici ?
» – Je me promenais sur la route, selon mon habitude de tous les jours… J’ai vu un groupe de personnes sur la berge… J’ai voulu savoir. Mais cela me fait trop d’effet… Je m’en vais.
« Il désigna le cadavre d’un geste bref :
» – Connaissez-vous cet homme ?
» – Nullement, balbutiai-je… Et comment le connaîtrais-je ?… Je ne connais personne ici… Je suis ici depuis peu de temps…
« L’homme en redingote me foudroya d’un regard en zigzag, d’un regard aveuglant et pareil à un éclair…
» – Vous ne connaissiez pas cet homme ? Et quand vous l’avez aperçu, vous êtes devenu tout pâle ?… Vous avez failli tomber ?… Et vous pensez que c’est une chose naturelle ?
» – Je suis ainsi… ça n’est pas de ma faute… Je ne puis voir le sang, ni la mort… Je m’évanouis à propos de tout et de rien… C’est un phénomène physiologique…
« L’homme noir ricana, et il dit :
» – Allons bon… la science, maintenant… Je m’