– Et d’abord, c’est extraordinaire que tu la défendes ainsi ? Pourquoi la défends-tu ainsi ?
– Ou-ou-ou...
– Oh ! toi… avec tes passions !
– Ou-ou-ou… ou-ou.
– Oui, toi… Parbleu !… il y a longtemps que je m’en doutais… Eh bien, vous ne ferez plus vos saletés ensemble… Du moins, vous ne les ferez plus chez moi !…
– Ou-ou-ou..
– Laisse-moi tranquille… Ne me parle plus… déshabille-toi…
– Ou-ou !
– Zut ! crotte !
Nouveau silence. Mais l’on sent que le mari et en proie à une agitation… Il va et vient, dans la pièce, en grognant…
Tout à coup, la voix de la femme :
– Ah bien, merci !… Il y a au moins huit jours que tu ne t’es lavé les pieds… Comme c’est amusant de coucher avec un pareil homme !…
– Ou-ou-ou…
– Non, laisse-moi tranquille !…
– Ou-ou-ou…
– Laisse-moi tranquille !…
Puis encore des va-et-vient… des chaises qu’on déplace, le lit qui craque… et le silence… le silence plus morne de tout ce que j’ai entendu.
Puis, après quelques minutes de ce silence… la