Page:Mirbeau - Les Vingt et un Jours d’un neurasthénique, 1901.djvu/107

Cette page n’a pas encore été corrigée

— Non ! fit-il pas de supercherie… Ce cuir ne serait pas loyal… Je suis soldat, moi, loyal soldat… Maintenant, rompez… j’ai à travailler…

Je vidai mon verre, au fond duquel restaient encore quelques gouttes d’absinthe, et je partis.

Cela me fait tout de même plaisir, et me remplit d’orgueil, de revoir, de temps en temps, de pareils héros… en qui s’incarne l’âme de la patrie.