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ment suggestive, si claire et si blanche, est faite de cette joie et de cette terreur mêlées. Joie mélancolique par cette terreur ; terreur sérénisée par cette joie !… Le Règne du silence, le Voyage dans les yeux, les Vies encloses, Bruges la Morte, le Carillonneur, et ce récent, admirable poème, le Miroir du ciel natal, tous ces livres sont pleins de cette double impression, qui se fond, s’estompe en blancheurs vagues et rayonnantes d’un charme pur, poignant, infini.