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Je ne sais comment je me serais débarrassée d’elle si, dès qu’elle fut entrée dans sa chambre, les hoquets n’eussent noyé, dans un flot ignoble et fétide, ses ardeurs obstinées.

Ces scènes-là amusaient beaucoup Madame. Madame n’avait de réelle joie qu’un spectacle du vice, même le plus dégoûtant…

Un autre jour, je surpris Madame en train de raconter à une amie, dans son cabinet de toilette, les impressions d’une visite qu’elle avait faite, la veille, avec son mari, dans une maison spéciale où elle avait vu deux petits bossus faire l’amour…

— Il faut voir ça, ma chère… Rien n’est plus passionnant…


Ah ! ceux qui ne perçoivent, des êtres humains, que l’apparence et que, seules, les formes extérieures éblouissent, ne peuvent pas se douter de ce que le beau monde, de ce que « la haute société » est sale et pourrie… On peut dire d’elle, sans la calomnier, qu’elle ne vit que pour la basse rigolade et pour l’ordure… J’ai traversé bien des milieux bourgeois et nobles, et il ne m’a été donné que très rarement de voir que l’amour s’y accompagnât d’un sentiment élevé, d’une tendresse profonde, d’un idéal de souffrance, de sacrifice ou de pitié, qui en font une chose grande et sainte.


Encore un mot sur Madame… Hormis les jours