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date du numéro du journal ou de la revue (ainsi que le titre de celle-ci ou de celui-là) où ils ont paru pour la première fois[1].

Puisque nous nous sommes déjà cru dans la nécessité d’ajouter cette Note en tête de ce volume, complétons-la par quelques mots.

À l’exception de Un gentilhomme, roman inachevé, nous ne donnerons pas, dans cette série de volumes, le moindre morceau du plus petit manuscrit d’Octave Mirbeau.

Tout a été, par lui-même, publié de son vivant.

Nous n’affirmerons point, pourtant, qu’à ces œuvres inédites nous n’ayons pas changé une virgule : la ponctuation est, parfois, défectueuse dans les journaux. Et nous avouons que, de temps à autre, notre initiative a été jusqu’à remplacer un point d’interrogation par un point d’exclamation, et vice versa.

On pourra, de reste, s’en assurer, en allant consulter les diverses collections — de 1880 à 1910 — du Gaulois, du Figaro, de l’Écho de Paris, de Gil Blas, du Journal et de Paris-Journal, sans parler de certains autres journaux d’importance littéraire moindre.

  1. Bien entendu nous n’estimons pas que les contes d’Octave Mirbeau auraient subi une diminution de valeur littéraire du seul fait que la première date où ils ont été publiés aurait été indiquée. Il nous a paru tout simplement inutile de le faire à propos d’une édition destinée au grand public.