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neurs !… ça a le diable dans le corps !… (Il s’approche des ramoneurs.) Dorment-ils donc, ces enragés !… (Il se penche sur eux.)… Hé ! là-bas !… Ah ! mais, ils dorment ! ils dorment ! Hé là-bas ! (Il les secoue.)… Tiens ! tiens !… Ils sont raides et durs comme des racines de charme… Hé ! là-bas !… Tiens ! tiens !… Ils sont tout froid, quasi comme des glaçons !… Hé là ben !… Ah ! ben !… En v’là une histoire !… Ils ne bougent point… Mais je crois qu’ils sont morts ?… (Il les palpe, les retourne, tout raidis.)… Mais, oui, ils sont morts… Sacrés ramoneurs, va !… Faut-il être enragé aussi, pour dormir sur la terre, par un froid pareil… Ah ! ils sont ben morts !… Quoi que j’allons faire de ça ?… Faut que j’aille prévenir les gendarmes… (Il se relève, remise dans le fossé sa brouette de sable et se dirige vers le bourg.)… Mazette ! qu’il fait froid ! comme ça glisse !… Faut-il être enragé… Oh ! les enragés !…


Il disparaît au tournant de la route…