sions ?… Les soldats sont faits pour mourir !
C’est leur métier de mourir.
C’est leur devoir de mourir.
Je suis de votre avis… Et je ne vous eusse point entretenu de ces choses futiles, croyez-le bien, Messieurs, si je n’y avais été, en quelque sorte, forcé… Messieurs, le préfet maritime est fort en colère… Je l’ai vu, hier soir… Il m’a dit que cela ne pouvait durer… Il prétend que les casernes sont d’immondes foyers d’infection, que l’eau bue par les soldats est plus empoisonnée que le purin des étables… Bref, Messieurs, il exige que nous reconstruisions les casernes, que nous amenions de l’eau de source dans les casernes, que…
C’est de la folie !
Du gaspillage !
Nous n’avons pas d’argent pour ces fontaines !… La commune est obérée… Il nous faut reconstruire le théâtre, décorer l’hôtel de ville… S’ils n’ont pas d’eau, les soldats, qu’ils boivent de la bière… (Applaudissements.)