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Et M. de Néry l’embrassait sur la poitrine… C’était gentil !
Jeanne
Bien sûr, que c’est gentil !…
À ce moment, Jean rampe sur la mousse, se rapproche de Jeanne et, dressé sur ses coudes, le menton appuyé aux paumes réunies, il la regarde, longtemps, dans les yeux…
Jean
Jeanne !
Jeanne
Quoi ?…
Jean, d’une voix profonde
Puisque tu dis que c’est gentil… eh bien !… je voudrais que tu dégrafes ton corsage aussi… je voudrais t’embrasser sur la poitrine, aussi… comme M. de Néry embrasse maman…
Jeanne
Non… Non…
Jean
Et si tu dégrafes ton corsage, si je t’embrasse sur la poitrine… je te montrerai, après, quelque chose de bien plus beau…
Jeanne
Quoi ?… Dis quoi, tout de suite !…