Page:Mirbeau - Apologie pour Vacher paru dans Le Journal du peuple, 3 mai 1899.djvu/6

Cette page a été validée par deux contributeurs.

députés si impudemment mystifiés, ne viendra arracher de son banc, ou chasser de la tribune cet homme que l’Histoire s’apprête à charger de toutes ses malédictions ! Aucun même ne proposera que ce livide assassin du droit, que ce chourineur de la justice, que ce violateur des antiques sépultures de la vérité, soit flétri, selon les rites parlementaires par un de ces ordres du jour si prodigieusement comiques, et qui semblent rédigés par M. Courteline, le poète tragique du rire. Oui, je sais bien… mais puisque c’est leur seule arme de flétrissure !