— Amour, Amour, qu’à travers les choses
votre parfum rôde et s’insinue !
J’ai deviné votre épaule nue
comme un parfum révèle une rose…
N’est-il, hélas, n’est-il nulle digue
pour protéger de vos influences ?…
Que votre voix se vêt de nuances,
Amour, Amour en baisers prodigue !
… Ah ! j’ai peuplé toute nostalgie,
toute heure floue au charme des lampes
et toute veille, un doigt sur la tempe,
de souvenirs — fugace magie…
de souvenirs, de reflets d’opale,
fantômes bleus dont l’étreinte est douce
et qui semblent glisser sur la mousse…
de souvenirs fugaces et pâles.