sertation sur l’Alcibiade fanciullo[1], la collaboration d’Éloi Johanneau et du baron de Schonen au Glossaire érotique latin.
Quoiqu’il en soit, la vie de l’humaniste Pierrugues reste à connaître tout entière, réserve faite de son séjour à Bordeaux, en admettant qu’il soit le même que l’ingénieur Pierrugues. Mais à supposer que des recherches, plus heureuses que les nôtres, fixent sa biographie, nous doutons qu’elles lui confirment l’attribution des notes de l’Erotika biblion. En voici la raison : l’auteur de ces notes a dressé, à propos du chapitre La Linguanmanie, un supplément à la nomenclature de Mirabeau, des mots de la langue latine qui bravent le plus l’honnêteté ; or, les définitions qu’il en a données sont autres que celles du Glossarium, et moins précises et moins complètes[2].
Si nous ne savons rien sur l’annotateur de l’Erotika de 1833, pour comble de disgrâce, nous ne connaissons pas davantage la raison de l’extraordinaire rareté de cette édition.
- ↑ Dissertation sur l’Alcibiade fanciullo a scola, traduite de l’italien de Giamb. Baseggio, et accompagnée de notes et d’une postface, par un bibliophile français. Paris, J. Gay, 1861. Petit in-8o. — Une traduction française de l’Alcibiade, dont l’auteur, suivant Al. Baseggio, est Ferrante Pallavicini, vient de paraître à l’étranger.
- ↑ Exemple : — Pædicare. Masculum inire. (Notes de Erotika.) — Pædicare. Proprie est puerum inire, quod patet ex etymo ; latiore vero sensu, de quacumque constupratione postera, seu in exoletum, seu quidem in fœminam. (Glossarium eroticum.)
La même comparaison répétée pour les autres mots de cette nomenclature complémentaire : prurire, lickenare, ligurire, spinthrias, sellarii, laisse, sans exception, l’avantage aux définitions du Glossarium.