Rose aussi savante que je l’étais, ou à peu près.
Tout fut conduit comme il l’avait arrangé.
Elle vint ; la porte fut close à tout le monde ;
nous passâmes la journée seuls dans toutes
les folies que nous pûmes imaginer. Je lui faisais
cent agaceries ; elle me les rendait avec
usure. Je découvrais sa gorge, je faisais baiser
ses tétons à mon père ; ses fesses, sa
motte, son con essuyèrent mes lutineries ; je
la tenais entre mes bras pour qu’il lui en fit
autant ; elle riait, folâtrait et, quoique à
chaque espièglerie nouvelle elle fit des demi-façons,
elle se prêtait à tout ; aussi son teint
était-il très animé et ses yeux étincelants. Le
souper vint, où je ne la ménageai pas ; je lui
versais à plein verre ; je soufflais le feu qui la
brûlait déjà. Levés de table, nous recommençâmes
nos folies, elle ne fit plus aucune résistance ;
je la renversai le visage sur le canapé ;
je troussai ses jupes, et son cul découvert
nous présenta une perspective que mon papa,
par un dernier coup de pinceau, aurait rendue
parfaite ; il m’aidait à me venger de toutes les
lutineries qu’à son tour elle m’avait fait
éprouver. Je voulus juger de l’effet que produisaient
ces jeux sur elle ; je la trouvai toute
mouillée, et je conjecturai qu’elle avait eu
bien du plaisir pendant ce folâtre badinage.
Nous passâmes, enfin Rose et moi, dans ma chambre, et nous nous préparâmes à nous mettre au lit. Dès qu’elle me vit en chemise,