jouera la Gouvernante, vous lui verrez
remplir un rôle que son cœur lui
rend cher, et qui lui mérite tous les
applaudissemens.
Confondus dans un groupe d’hommes, nous exercions notre critique sur les danseurs. — Eh ! bon dieu ! quelle est cette petite personne, si folle, si extravagante ? Elle est toute ébouriffée, son panier penche d’un côté, tout son ajustement est en désordre… Je ne l’en trouve, ma foi, que plus jolie ; tous ses traits sont animés, ses gestes sont violens ; tout pétille en elle. — C’est la duchesse de ***, me répond le comte de Rhédon ; vous ne la connaissez pas ? Je vous présenterai ; elle aime la musique, vous l’amuserez. Le lendemain je somme le comte de sa parole, et nous partons.
À six heures du soir la duchesse était en peignoir ; de grands cheveux s’é-