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maître, elle désirait le bonheur, elle renaît pour le goûter encore… Mais, quel prodige ! notre sopha s’anime ! Une multitude de mouvemens combinés avec art fait éclore pour la sensible Julie mille émotions plus vives, s’il est possible : enfin, épuisés de plaisirs, de caresses, nous nous arrêtons… (Et j’arrête aussi le diable de ressort qui m’avait prêté son secours d’une manière si peu attendue.) Je ne connaissais pas le sopha, et Julie met tous ses plaisirs sur mon compte… Je me garde bien de la désabuser.

Je ne reste pas plus long-temps ; ma toilette est diablement dérangée ; d’ailleurs ma vieille aurait une sotte offrande. — Sans répéter des détails monotones, notre commerce dura trois mois : Julie m’aime constamment ; la tête tourna à la tante au point de déranger ses affaires pour moi. Une as-

  Tome Ier.
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