qu’elle avait perdu. Voilà l’état de ma
vieille ; ses yeux sont dérougis, elle
semble soufflée, et si elle avait des
cheveux, de la gorge et des dents, elle
serait foutable… ma main batifole, un
sourire enfantin la ranime… Quand elle
me chasse très-sérieusement pour mettre
ordre à ses affaires.
Mademoiselle Macao est gouvernante en chef de ma Julie ; son nom, d’heureux présage, n’est point démenti par son caractère ; cette fille qui, dans sa jeunesse, a fréquenté les seigneurs dans les lieux où tout est égal, est compatissante pour l’innocence ; elle a meme fourni à Julie les élémens d’un jeu de mains, badinage renouvelé des Grecs et très-utile même aux françaises.
Sommes tout, je lui fais comprendre que Julie est appelée à changer d’état, et je lui prouve par un argument irré-