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doyenne des marquises, appareilleuse de sacrement, je fus lui conter mon affaire en lui observant que j’étais pressé. — Oui, me dit-elle, la voulez-vous jolie ? — Ma foi, cela m’est égal, c’est pour en faire ma femme ; je ne m’en soucierai guères, et je ne la prends pas pour les curieux. — Il la faut riche ? — Oh ! cela le plus possible. — De l’esprit ? — Mais, oui, là, là. — Je tiens votre affaire. Connaissez-vous madame de l’Hermitage ? — Non. — Je vous présenterai ; c’est une de mes amies, sa fille a dix-huit ans ; elle est très-riche, et surtout son caractère est excellent. — (Ah ! foutre, que cette bougresse-là est laide !…) Mon aimable duègne part sur-le-champ pour porter les premières paroles, manigancer mon affaire et me vanter ; le soir elle m’écrit deux mots, et deux