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devoirs m’en seront doux !… Mais, mon père, laissez-moi sauver votre fille ; Euphrosie vivra pour vous aimer… Le bon vieillard s’attendrit ; un rayon d’espoir pénètre son âme ; il pleure sur moi, il daigne me presser contre son sein… Hélas ! nous nous abusions tous deux. Euphrosie revint à la vie, mais une mélancolie profonde l’avait empoisonnée pour jamais ; elle refusa de me voir, et courut s’ensevelir dans un couvent. Je tentai tout pour vaincre ses résolutions ; son père seconda mes efforts, tout fut inutile : elle prit le voile et prononça ses vœux.

Mon imagination était allumée, ma tête exaltée, mon cœur inondé de tristesse. Je pris un parti violent, et sans communiquer à qui que ce fut mon dessein, je montai à cheval, et courus chercher la Trape pour y ensevelir le reste de mes jours.