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dre la main… Je ne vous trompe point, mais votre sort et le mien n’en sont guères moins cruels. Croyez ce que je vous dis, et apprenez les malheurs que vous causez. Huit jours après votre départ, le marquis de *** vint voir ma fille. Son frère était chez elle ; Euphrosie venait de lui confier son état et son amour. Le marquis furieux s’emporta contre sa femme dans les termes les plus outrageans. En vain mon fils voulut l’appaiser. Le marquis menaça Euphrosie, il voulut même la frapper. Mon malheureux fils se jetta au-devant de sa sœur ; son beau-frère, hors de lui, tire son épée et le force à se mettre en défense. La rage l’aveuglait ; il se précipite sur le fer de son adversaire ; mon fils désespéré vole à son secours ; le marquis cachait son pistolet dont il tua mon enfant… À la vue de

  Tome II.
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