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se plaisent au merveilleux ; jolie sans vouloir le paraître, vraiment bonne et sensible, aussi séduisante qu’on peut l’être et toujours égale. Cette femme adorable n’est cependant pas heureuse. Son mari, comme trop de nos militaires, néglige un trésor qu’il possède pour courir après des guenons. Il ne croit pas à la vertu qu’il n’est pas digne de connaître, et cependant il est jaloux jusqu’à la brutalité ; qui ne sait que c’est le moyen le plus sûr d’accomplir sa destinée ; il était digne de la sienne ; mais combien Euphrosie méritait peu son infortune !

Quelle différence, ô mon ami ! entre les caresses ingénues d’une femme aimable et naïve, et les agaceries de nos coquines. Celles-ci peuvent énivrer nos sens ; mais leur fougue dissipée, on retombe sur soi-même ; le dégoût,