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permis de faire beaucoup d’attention à elle. Mon valet-de-chambre, instruit de mon affaire et désespéré de mon état, imagina que cette jeune dame pouvait seule m’en tirer. Mon changement de conduite et d’humeur avait fait un événement dans la maison ; il sut se faire presser d’en découvrir la cause ; quelques mots lâchés à la femme-de-chambre excitèrent la curiosité de la marquise. Mon homme lui détailla ma funeste aventure ; elle en fut touchée ; chaque matin ses gens s’informèrent par son ordre de ma santé. L’apathie où j’étais plongé ne me permit pas de sentir que je devais l’en remercier ; nous nous rencontrâmes un jour en sortant ; elle me fit des reproches de mon humeur sauvage avec un air d’intérêt ; je lui marquai de l’empressement de réparer ma faute et nous restâmes. Ma visite fut courte,