pour son voyage) tu m’as donné la
chaude-pisse ; c’est en règle… Non, je
ne m’en plains pas, c’est le bonbon du
métier ; mais, foutre, tu l’as donnée à
mes laquais ; ces bougres-là me font des
représentations, et cela me ruine. —
Elle joue la désolée, lui donne un démenti ;
il était près d’elle : ma foi il lui
arrache un chauffoir qui portait les livrées
du printemps… Pouah ! nous nous
sauvons, et ils se raccommodent.
Mimi donna des bals ; on joua ; les chevalier d’industries abondèrent ; on ruina de jeunes gens et de vieux enfans. Mimi ne fut pas heureuse ; enfin, en deux mois nous mangeâmes bijoux, vaisselles, diamans, argent, meubles, jusqu’aux chevaux, quoiqu’ils fussent bien maigres.
Sur ces entrefaites, un maître boucher demanda à l’entretenir ; ce gaillard-là était fait aux bêtes à cornes ; je