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éclore pour la ſenſible Julie mille émotions plus vives, s’il eſt poſſible ; enfin, épuiſée de plaiſirs ; de careſſes, nous nous arrêtons… (& j’arrête auſſi le diable de reſſort qui m’avoit prêté ſon ſecours d’une maniere ſi peu attendue) je ne connoiſſois pas le ſopha, & Julie met tous ſes plaiſirs ſur mon compte… Je me garde bien de la déſabuſer.

Je ne reſte pas plus longtems ; ma toilette eſt diablement dérangée ; d’ailleurs, ma vieille auroit une ſotte offrande. — Sans répéter des détails monotones, notre commerce dura trois mois : Julie m’aima conſtamment ; la tête tourna à la tante au point de déranger ſes affaires pour moi. Une aſſemblée de famille la fit interdire, & mettre