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de vieille, il faudra donc que je te
donne ce profit-là)… Vous ne
répondez pas… De grace, Julie,
nous n’avons qu’un moment, décidez
de mon fort ; pourquoi me
rendre la double victime de vos
rigueurs & des faveurs de votre
tante ? (ce mot faveur fut prononcé
d’un ton ſi ruſé qu’il étoit
perſuaſif, la petite en ſourit) —
Eh bien je vous crois, me dit-elle,
pourquoi me tromperiez-vous ?…
Je ſuis déjà ſi malheureuſe !
Hélas ! il ne tient qu’à vous
de me la rendre bien davantage…
Je ne vous détaillerai pas le reſte
d’une converſation gênée par les
obſervateurs, mais pour tout dire
en un mot, nous convinmes que
je ſerois l’amant de la tante, &
que nous ſaiſirions tous les mo-
mens