Page:Mirabeau - Le Libertin de qualité, édition de 1784.djvu/183

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 161 )


& que vous écouterez ce qu’il vous dira. — Comment, il parle ! — Sans doute ; mais c’eſt par ſigne, & je vous les expliquerai. — Ah ! voyons, voyons, dit Roſe. — Doucement… Diable, comme vous y allez !… Attendez donc que je l’appelle… Si vous vouliez toujours me montrer votre jeu ?… J’avois ſacredieu mes raiſons ; jamais mon génie ne fut ſi bête ; j’avois beau le talonner, ce bougre-là n’arrivoit point… (Pardon, pardon, le voilà qui vient.)… Ecoutez : que la plus incrédule paſſe dans ce coin-là, & quand elle l’aura vu, qu’elle le tienne bien, de peur qu’il ne s’en aille, car il eſt un peu farouche… (Ainſi fut fait ; je tire monſeigneur, ma folle d’Agathe ſaute deſſus.) — Ah, Roſe, vient donc

L