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quelques larmes ont mouillé ſes
beaux yeux… Qu’ils ſont touchans !
Ils ſemblent implorer…
Nous redevenons libres… Hélas !
dit-elle, je ſuis bien malheureuſe :
ces ſpaſmes violens m’anéantiſſent.
… & l’on ne peut en deviner la
cauſe… Vois la rougeur qui colore
ſes joues ; ſon pouls eſt plus animé ;
mon cœur bat ; je m’approche davantage…
Quelques couſſins dérangés
m’offrent un prétexte ; j’oſe
avancer ma main pour la replacer,
pour la ſoutenir… Un mouvement
me livre ſa gorge… C’eſt celle
de Polignac !… L’ivreſſe me ſaiſit ;
je preſſe ſa bouche de ma bouche
amoureuſe ; ma langue lui fait
éprouver des treſſaillemens voluptueux ;
j’avance vers le ſanctuaire ;
un doigt y pénetre… Il tremble,
K ij