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tetons, rougiſſans d’une ſubſtance
trop abondante, ſont d’accord avec
ſes petits yeux, pour exprimer toute
autre choſe que la pudeur. Elle me
patine la main ; car la financiere,
comme ſon mari, patine tout, & toujours.
Je rougis ; ah ! voyez comme
cela me va, comme mes yeux s’animent,
comme mon pucellage
m’étouffe ; car vous noterez que j’ai
mon pucellage, & que je cherche
à me faire élever. On m’offre plus
que je ne veux ; les agaceries ſont
de vraies orgies… Foin, je ne
bande point… Je deviens triſte,
mes malheurs me tourmentent, des
créanciers avides… Pendant ce
tems-là ma main erre, elle s’anime ;
quelle légéreté ! Comme la cadence
eſt brillante ! Ma voix exprime l’adage,
mon archet eſt l’organe d’un