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AU PACIFIQUE.


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déco\lvert t, ce passage n’a pas pu _tre utilisé. La vraie grande roüte de l’Océan Pacifique est Je passage qu’on trouve dans Je. noril-ouest au travers des Montagnes Rocheuses. Espérons donc que nos compatriotes, qui ont eu Ja gloir e de Caire J.a découverte du passage par mer, découverte brilJante mais inutile au commerce, sauront aussi être Jes premiers 1 étabJirun chemin d8fer à travers le contine8taméricain et à recueillir les bénéfices que ne peut pas manquer"de donner Ja réalisation de ce vieux _ve des Français. Nous sommes atteints de Ja maladie d’écrire et nous couvririons encore un grand nombre de pages en racontant notre séjour dans Ja belle terre de Californie, si fertile en scènes. étranges et en curieuses aventures. Mais le lecteur, que peuvent avoir fatigué les détails arides et prosaïques donnés dans ce dernier chapitre, pensera sans doute avec nous que notre Jivre est assez mBg et que nous n’avons pas tort de réfrener notre manie d’écrivains. Peut-étre désirerait-iJ cependant savoir ce qu’est devent ! notre ami M. O’B. Ce monsieur voyageur, semblable au Juif-Errant ou à l’âme du céièbre John Brown, est sans doute. marchant encore. " Lors de notre retour à Victoria, après Ja pointe que nous avions faite dans le Caribou, M. O’B. en était parti ; c’est pour cette raison que son portrait manque à notre frontispice. n’è’était mis en route pour San Francisco. À notre arrivée dans fOtte ville, il avait mis à la voile pour Melbourne en Australie. Dt’là, il a pu se rendre à la Nouvelle-Zélande ou retourner aux IDdes, pour achever son tour du monde en revenant en Angleterre ; heureux sans doute, partout : où il n’aura rencontré ni loups, ni ours gris, ni Assiniboines.

Si nous ne pouvons pas consigner ici tous les bons offices que nous a\"ons reçus de sir James Douglas et de nos nombreux amis à Victoria, pourtant nous ne les oubJierons jamais.


t. Ce pusage a 6œ franc ;hi, du détroit de Behring lia mer de Baftin, en 1853, par Inglefield. (Troll.)