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DE L’ATLANTIQUE


tré plusieurs des ëmjgrants qui anieDt tra’ersë let IDOOtapn J’anDée prkédeote et nous a’Vons appris rbi8&oire de leun avea

tores. On se rappelle que le corps principal, arriv6 le premier, La Cache de la T_aune, s’y divisa : les uus y firent de graDda radeaux pour descendre le Fraser, les autres allèrent chercher les sources de la Tbompson sepumtrionale. Ceuz qui descendaient le Fraser, après beaucoup de mécomptes et de sodi’ances, finirent par atteindre l’t’ndroit où J tombe la OoesneUe. U. avaient perdu un des leuTS qui fut emporté par une maladie

qu’avaient causée les intempéries, les fatigues et les privatienL Quant à ceux qui suivaient la Tbompson, au nombre d’une soixantaine, après avoir vainement essay’ de se frayer un eh.. min vers le Caribou, ils avaient tourné au sud pour s’e1foreer de gagoer Kamloupa.

En peu de jours, leurs provisions avaient ét6 épuides, et leur marche avait été si lente et si difficile qu’ils avaient abandOlllM

de d_sespoir le projet de suivre la route de terre. ÂlI Camp de Ja Tuerie, ils tuèrent leurs bœufs, en firent sécher la viande, construisirent de grands radeaux et s’embarquèrent en abandonnant tons leurs chevaux dont ils avaient quarante ou cinquante.

L’Assiniboine a’Vait bien interprété leurs traces. Tout ail. bien pour les vo_’ageurs jusqu’aur. Grands lapides. Ceux q8i IBO&taie nt les radeaux de _te n’aperçurent le danger que lonqu’il n’était plus temps de l’éviter. En dépit de tous If un efforts, les radeaux furent engloutis dans les rapides et beaucoup de ces malheureux y trouvèrent la mort. Ceux qui suivaient, avertis à temps par le sort de leurs compagnons, réu_8irent à gapt’r le bord en s"6reté. il leur fallut ensuite s’ouvrir un passage le long de cette rive remplie de précipices o_ nous nions reDCOD

tre de si grands obstacles ; mais, comme ils avaient débarquësur la gau’. :be et que nous étions sur la droite, nous ne trouvâmes plus Jeurs traces. Lorsqu’ils furent amv6 ! à l’el’remit.