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DE L’ATLAN’I’IQUE AU PACIFIQUE.


Bien souvent ils s’UT6tère1tt avilit d’avoir lÜeiId ; le lOIDmet. Là, comme il faisait déjà presque Duit, ils apel’\’Ul"8Dt toit eR bas, à deux ou trois milles plus 1oiD, le feu de Dotn àivac. Mais ils n’en pouv6ient plus et, se trouvaat incapabies de perier

leur butin beaucoup plus loin, ils s’assireat, tirant p181ieurs ceups de feu pour qu’on leur amenAt un cheval. Comme ils entendirent qu’on leur répoadait, ils reprireBt leur fardeau pour descendre, espérant qu’ils flDCODtreraient bient4t des ailks. Mais cette descente }eur parut plus penible encore que ne l’avait été la montée ; car le gazon et, plus bas, l’ubousier, les faisaient contioaeUement glisser. Enfin, parvenus au pied, ils trouvèrent un ruisseau. L’Assiniboine, harassé, jeta là SOI &1’deau et, pour se rafratchir, se plongea la t_te dans l’elll. Peu après, Milton et le jeune Assiniboine anivaient avec ua cheval et emportaient la viaade. Nous eOmes donc, ce soir-là, le souper le plus délicieux que nous eussions fait depllis notre d6parl d’Edmonton. En effet, il y avait trois semaines que nous n’aQoas pas godté à la viande fratme, si ce n’est quelques perdril.des bois ; le chevreau rôti surrout BOUS parut excellent et, pour un instant, il fit m6me oublier à M. O’B. ses inquiétudes.


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