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CHAPITRE VIII.


Milton fait une visite à Carlton. — Voyage rapide. — La Ronde et Bruneau partent pour le fort Garry. — Miscouépémayou nous aide à tendre des trappes. — Nos machinations contre le wolverène. — Pêcherie des animaux. — Le wolverène se joue de nous. — Langue des Cries. — Comment un Indien fait une narration. — Premier jour de l’an chez les Cries. — Retour aux Prairies. — Voyage en traîneaux attelés de chiens. — Dans la neige. — Nos nouveaux compagnons. — Perspective de famine. — Une journée d’attente. — Retraite rapide. — Retour à la maison. — Voracité indienne. — Rex augusta domi. — Voyage de Cheadle à Carlton. — Perversité de ses campagnons. — Le Chasseur cède à la tentation. — Visite de Milton à Kékékouarsis. — Fête médicinale. — La nouvelle chanson. — Retour de Cheadle. — Isbister et ses chiens. — Mahaygun le Loup. — Orgueil et famine. — Notre réunion près du lac au Poisson-Blanc.


Dans la matinée du 24 décembre, Milton attela nos trois chiens indiens au petit traîneau et partit avec Bruneau pour Carlton. La Ronde demeura à la hutte avec Cheadle en promettant de rejoindre les autres au fort des qu’il serait rétabli. Miscouépémayou était arrivé pour commencer son service auprès de Cheadle. Nous passantes tous les deux notre Noël assez tristement. Tous deux nous soupâmes avec de la galette et du pemmican, Milton à mi-route de Carlton et campé dans la neige ; Cheadle dans notre hutte ; mais ce dernier, se sentant par trop sombre pour une soirée de Noël, alla avec La Ronde déterrer le baril de rhum et ils se mirent de compagnie à se réchauffer le cœur avec quelques verres de punch.