Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
COUPLETS.
I
L’ARCHIDUC.
- C’est un sort privé d’allégresse
- Que de veiller sans sommeiller.
FORTUNATO.
- Ainsi l’ordonne la comtesse,
- Près d’elle nous devons veiller.
L’ARCHIDUC.
- Heureusement l’aube sereine
- Va bientôt naître à l’horizon,
- Sauf vot’ respect, mon capitaine.
FORTUNATO.
- Brigadier, vous avez raison.
II
L’ARCHIDUC.
- Que je suis un vieux de la vieille,
- J’ai compris, faut pas insister.
FORTUNATO.
- Vous me paraissez dur d’oreille,
- Et je tiens à bien répéter.
L’ARCHIDUC.
- J’ai pas besoin qu’on me répète
- Plusieurs fois la même chanson,
- C’est donc qu’ j’ai l’air d’une bête.
FORTUNATO.
- (Bis en chœur.) Brigadier, vous, avez raison.
L’archiduc est allé se recoucher.
FORTUNATO.
Tenez, il est allé se recoucher. Ici, brigadier, avancez à l’ordre.