Les dragons… filons !
Ils se sauvent par les portes où ils sont entrés, et laissent voir leurs têtes par les portes entrebaillées.
Coeur chevaleresque !
Noble cœur !
Cœur magnanime !
Cœur héroïque !
Coup de canon. — Ils ferment les quatre portes ensemble.
Scène V
L’archiduc, qu’est-c’ qu’ils ont donc ceux-là ?… (Regardant.) Où sont-ils ?
Coup de canon.
Mon Dieu ! le canon, on assiége le château.
Mais non, c’est l’archiduc Ernest ; il a toujours un canon sur lui, pour se tirer des salves sur la route. Il faut bien le recevoir, il doit être furieux. De la tenue, du sang- froid ; allons, monsieur le comte, madame la comtesse, tenez-vous par la main… et souriez. (Ils sourient bêtement.) Souriez mieux qu’ça. (Même jeu.) Là… c’est très-bien !
Mais qu’est-ce qu’il a avec son sourire, celui-là ?
Ils se mettent tous les trois à droite.