Page:Millaud - Madame l'Archiduc.pdf/50

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Me sourire, ah ! foi d’officier ! J’aurais aussi pas mal de choses A leur dire en particulier.

Il sort vivement par le fond en prenant l’épée de Giletti.


Scène IV

Les Mêmes, puis PONTEFIASCONE, FRANGIPANO, BONAVENTURA et BONARDO.
MARIETTA.

Il est gentil ce petit bonhomme !

GILETTI.

Eh bien, comtesse !

MARIETTA.

Qu’ t’es bête, c’est pas quand on est mariée depuis vingt-quatre heures seulement, qu’on fait attention à un autre qu’à son mari.

GILETTI, vivement.

Alors, s’il y avait plus de vingt-quatre heures ?

MARIETTA.

Quéqu’t’as encore, puisqu’il est parti ?

GILETTI, se calmant.

C’est vrai, il est parti.

MARIETTA.

Et nous sommes seuls.

GILETTI.

C’est vrai, nous sommes seuls. (Riant.) Eh ben, nous allons fermer les portes. Va fermer cette porte. (Il lui montre la porte, deuxième plan à gauche.) Moi, je vais fermer celle-ci.

Ils hésitent un instant, puis vont en courant pour fermer ces deux portes, lorsque paraissent par la petite porte du fond, et celle du deuxième plan à gauche, Pontefiascone et Bonaventure, même