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- Del Ernesto quarto,
- I fideli guardiani
- Del grand archiduco.
GILETTI.
- Des dragons, ah ! mon Dieu ! tout mon coeur fait tic-tac,
- Le grand sabr’, le casqu’, la giberne et le frac,
- Tout cela me fait peur et je flaire un mic-mac.
- Des dragons, ah ! mon Dieu ça me donn’ un vrai trac.
RICARDO, à Giletti.
- En route, allons, voici l’escorte.
- Marchons, il faut leur obéir.
GILETTI.
- Des dragons ! Elle est trop forte ;
- Alors ce n’est plus un plaisir.
FORTUNATO.
- Allons, je crois que l’on murmure,
- Je veux une explication.
MARIETTA.
- Nous somm’s troublés de l’aventure,
- Ce n’est qu’un peu d’émotion.
FORTUNATO.
- Je ne suis pas d’humeur féroce,
- Permettez-moi de vous offrir la main.
- Je veux, suivant votre carrosse,
- Vous escorter tout le long du chemin.
GILETTI.
- Ah ! quel drôle de jour de noce !
RICARDO, bas au comte.
- Je les garde jusqu’à demain.
MARIETTA.
- Nous irons dans un beau carrosse.
LE COMTE et LA COMTESSE.
- Allez, on vous traitera bien.