maximes inventées pour que le principe juste – rendez le mal pour le mal – ne devienne pas – infligez le mal sans justification. La plus grande partie de ces maximes vient du langage des cours de justice qui étaient naturellement conduites à une connaissance et à une élaboration plus complète de ces maximes que les gens du monde ; ces maximes leur étaient nécessaires pour remplir leur double fonction : punir ceux qui le méritent, faire reconnaître le droit de chacun.
La première des vertus judiciaires, l’impartialité, est une obligation de justice, d’abord pour la raison déjà mentionnée, comme étant une condition nécessaire de l’accomplissement des autres obligations de justice. Mais ce n’est pas là l’origine unique du rang supérieur qu’occupent ces maximes d’égalité et d’impartialité qui, dans l’estime du peuple, comme dans celle des gens les plus éclairés, sont comprises dans les préceptes de justice. Si l’on se place à un certain point de vue, elles peuvent être considérées comme les corollaires des principes déjà exposés. Si c’est un devoir de traiter chacun suivant ce qu’il mérite, de rendre le bien pour le bien comme le mal pour le mal, il s’ensuit naturellement que nous devons traiter également bien (quand un devoir supérieur ne nous en empêche pas) tous ceux qui ont également mérité