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Dis-leur, à ces intelligences célestes : Vous avez eu le ciel pour demeure ; mais les secrets d’en haut ne vous ont pas été révélés ; cependant vous avez connu un secret d’iniquité.
- Et vous l’avez dévoilé aux femmes dans les mouvements de votre cœur, et par là vous avez multiplié le mal sur la surface de la terre.
- Dis-leur donc : Jamais vous n’obtiendrez grâce, ni jamais vous ne recevrez la paix !
CHAPITRE 16
- Puis ils m’enlevèrent dans un endroit où il y avait comme un feu dévorant ; et où, selon leur bon plaisir, ils prenaient la ressemblance de l’homme.
- Ils me conduisirent sur un lieu élevé, sur une montagne dont le sommet s’élançait dans les cieux.
- Et je vis les trésors des éclairs et du tonnerre aux extrémités de ce lieu, dans l’endroit le plus profond. Il y avait là un arc de feu, et de flèches dans un carquois, et une épée de feu et toute espèce d’éclairs.
- Puis ils me transportèrent auprès d’une eau jaillissante, et du côté de l’occident, vers les feux du soleil couchant. J’arrivai à une rivière de feu qui coulait comme de l’eau et se jetait dans la grande mer occidentale.
- Je vis tous les grands fleuves, et j’arrivai bientôt au milieu des noires ténèbres ; dans ces lieux où toute chair émigre ; je vis les montagnes de ténèbres qui produisent l’hiver, et l’endroit d’où l’eau s’écoule dans leurs abîmes respectifs.
- Je vis aussi l’embouchure de tous les fleuves du monde, et celle de l’abîme.
CHAPITRE 17
- Puis j’arrivai aux réservoirs de tous les vents, et je remarquai comment ils servaient à l’ornement de la terre, et à la conservation des fondements de la terre.
- Je vis la pierre qui supporte les angles de la terre.
- Je vis aussi les quatre vents qui soutiennent la terre et le firmament du ciel.
- Je vis les vents qui soufflent dans les hauteurs du ciel ;
- Ceux qui s’élèvent entre le ciel et la terre, et qui forment les colonnes du ciel.
- Je vis les vents qui font tourner le ciel et entraînent dans leurs orbites le soleil et les étoiles ; et, au-dessus de la terre, je vis le vent qui supporte les nuages.
- Je vis la voie des anges.
- Je vis, de l’extrémité de la terre, le firmament du ciel qui pèse sur elle. Alors je me tournai vers le midi.
- Là brûlaient nuit et jour six montagnes de pierres précieuses, trois du côté de l’orient, trois du côté du midi.
- Celles du côté de l’orient se composaient de pierres de diverses couleurs ; de perles et d’antimoine ; celles du côté du midi étaient de pierres rouges. Leur sommet s’élevait jusqu’au ciel, comme le trône de Dieu ; il était d’albâtre, et, dans sa partie supérieure, de saphir. Je vis aussi le feu ardent qui brûlait sur les montagnes.
- Là aussi je vis dans une région immense le lieu où les eaux étaient rassemblées.
- J’y vis aussi les sources de la terre, cachées dans les colonnes embrasées des cieux.
- Et dans ces colonnes du ciel je vis des feux qui jaillissaient sans nombre, mais ni en haut ni en bas. Au-dessus de ces sources, je vis un endroit qui n’avait ni le firmament au-dessus, ni la terre au-dessous, il n’y avait pas non plus d’eau ; et rien à droite ni à gauche ; c’était une plage déserte.
- Et là j’aperçus sept étoiles, brillantes comme des montagnes de feu, ou comme de sublimes esprits.
- Alors l’ange dit : cet endroit sera jusqu’à la consommation du ciel et de la terre la prison des étoiles et des armées du ciel.
- Ces étoiles qui roulent au-dessus du feu sont celles qui ont transgressé les commandements de Dieu, avant la fin de leur épreuve. Aussi les a-t-il enchaînées dans ce lieu, jusqu’à ce qu’elles aient expié leur crime dans l’année mystérieuse.
CHAPITRE 18
- Alors Uriel s’écria : Voici les anges qui ont cohabité avec les femmes, et se sont désignés des chefs ;
- Qui ont souillé les hommes, multiplié parmi eux les erreurs, au point de leur faire faire des sacrifices aux démons, comme à des dieux. Mais au grand jour, ils seront jugés et ils périront, et leurs femmes avec eux, parce qu’elles se sont laissé séduire sans résistance.