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PREFACE.

MI

M. A. F. James, qui a bien voulu s’en charger ensuite, a vu qu’illui restait encore une vaste carrière à parcourir, et il n’est presque pas d’article ou il n’ait conigé quelqueerreur, ou qu’il n’ait augmenté de faits que l’état actuel des connaissances humaines lui a révélés. Il a, de plus, ajouté à celle édition un grand nombre d’articles nouveaux. Suum cuique : c’est pourquoije préviens le lecteur que tout. ce qui est de M. Sionnel, est signé del’initiale de son nom, tandis que rien de ce qui est de M. James n’est signé, bien que cent fois plus considérable.

Les articles nouveaux, soit de l’un soit de l’autre de ces savants, sont distingués des anciens par un astérisque qui les précède.

Les augmentations consistent en inlercalations et en additions : les unes et les autres sont distinguées du texte par des crochets [], au commencement etàla fin. Enfin les notes de dom Calmetsontindiquées par des lettres, et celles de MM. James et Sionnet par des chiffres.

Août1845.

L’ÉDITEUR des Cours complets, etc.

PRÉFACE"

SUR CETTE NOUVELLE ÉDITION. (2)

Occasiondecet ouvrage.-Voici le Dictionnaire delà Bible, que mes libraires ont annoncésur lafin du mois de juin de l’année passée (3). On sait que j’iiifait exprès un voyageà Paris, pour concerter avec eux les moyens de donner cette [seconde] édition : jela médit.iisdepuis quelque temps el j’y ai travaillé depuis queleSupplément a commence à paraître : ilest vrai que je ne l’ai pas assez hâtée, pour prévenir celle de Genève (2) ; mais aussi, devais-jem’attendre que ceux qui en sont les auteurs, dussent si fort la précipiter, pour la donner si informe, et pour défigurer, aupoint qu’ils ont fait, celle de Paris, que j’avais procurée et conduite moi-même ?

Je ne puis donc leur savoir aucun gréde leur travail. S’ils avaient tant d’envie de 

le conduire à sa fin, ils. devaient au moins, ou par eux ou par d’autres, faire ce que j’ai fait moi-même, ou abandonner leur dessein. J’avoue que l’alternative était délicate et embarrassante pour eux ; il y a même lieu de présumer que l’espoir et l’avidité du gain ne leur a pas permis de balancer longtemps entre cesdeux partis : carilssesontopiniâtrés àréimprimer mon Dictionnaire avec le Supplément que j’y avais fait, sans prendre la précaution de refondre auparavantl’undans l’autre, selonquejel’avais bien recommandédans ma dernière préface, et sans remanier tous les articles, afin de garder l’ordre des temps el des matières. Il faut pourtant avouer que, quelques soins qu’ils se fussent donnés, et quelque savants même qu’ils eussent employés, l’entreprise était assez difficile : car enfin, outre qu’il est moralement impossible d’entrer parfaitement dans les vues d’un auteur, de bien prendre son génie, son style et son plan ; il n’est proprement que lui-même qui soit en état d’entreprendre les changements,les additions et les corretions, qu’il est à propos de faire dans ses ouvrages, et qui sache bien les endroits où il faut les placer (5). Les éditeurs de Genève ont bien senti ces difficultés : aussi pour aller au-devant des inconvénients, auxquels, disent-ils (a), cela est sujet, ils se sont déterminés à insérer chaque articledu Supplément dans sa place, sans y faire aucun changement,et àles enfermertousentre deux crochets [ ] ; afin qu’on puisse les distinguer du corps de l’ouvrage. Mais cette précaulion est pire que les inconvénients, qu’ils disent avoir voulu éviter ; car dans quel dégoût ne jette pas un lecteur le parti qu’ils ont pris, en l’obligeant à chaque instant à lire plusieurs fois sans nécessité et sans fruit la même chose, etles mêmes faits presque toujours dans un ordre renversé ; en sorte que ce qui devrait être au commencement ou à la fin, se trouve chez eux au milieu, ou plus haut ou p !us bas, et jamais dans sa placo ? Ne devaient-ils pas prévoir quecelaseul était capable de faire tomber leur édition ? S’ils avaient tant en vue, comme il leur plaît dele débiter, de ménager l’argent du public, ils ne pouvaient pas se dispenser de retrancher ces redites ; puisque ce retranchementdiminuait réellement et les frais de l’imprcssion, etla dépense du papier. Mais à quel propos invectiver, comme ils font, contre les gravures dont nous avons orné et enrichi ce Dictionnaire ? notre dessein n’est point de répondre à des cris si peu fondés ; les libraires de Paris l’ont déjà fait d’une manière solide, et qui prouve que les vrais motifs de ces déclamations usées et triviales avaient moins pour objet l’inutilité prétendue des estampes, que le dessein de couvrir l’impuissance où ils étaient d’en faire les avances, e d’éblouir le public par l’appas du bon marché, proposé par souscription. (1)DedomCalmet.

12) La seconde et la dermèreuonnee par iauteur.

(3)1729.

(t)Quiélaitunecontrefqoit.

(S) Tout cela était bon à dire contre des contrefacteur peu intelligents et trop pressés.EDIT.

(Il) Avertissement, p. 13 de 1eciit. ne tieneve.