était dominée par les Spartiates, dans la célèbre république de Sparte, survécut à ses maîtres, et, dans le moyen âge, elle existait encore sur le même sol, occupant la même position auprès du mont Ténare, et sur l’Eurotas. À côté des Lacons se trouvaient les Maïnotes, établis comme eux dans des conditions identiques sur le même territoire. Les débris de Lacons et de Maïnotes existaient encore, que depuis longtemps il n’y avait plus de Spartiates.
Entre Nauplie et Montbazis était aussi une population connue sous le nom de Zacconi, et que les Allemands appellent, on ne sait, pourquoi Zieconi. Cette population, dans le moyen âge, étonnait déjà les empereurs grecs qui ignoraient l’histoire ancienne de la Grèce. Cependant les écrivains du moyen âge, Nestor, Grégorius et les autres, soutiennent que ces Zacconi sont les descendants des Lacons. Plus tard, les savants modernes, comme Villoison parmi les Français, et parmi les Allemands M. Thierch, un des plus célèbres philologues, cherchaient à rattacher l’histoire de ces Zacconi à l’histoire des Pélagiens, en prouvant que ces restes de Lacons étaient les descendants des habitants primitifs de l’antique Grèce. Le voyageur anglais Liek, qui a publié aussi des recherches sur cette question, est de la même opinion. Mais ce sont surtout les noms des villes et des divers lieux géographiques qui prouvent jusqu’à l’évidence le rapport qui existe entre les Slaves et les Lacons, c’est-à-dire entre tous les peuples agricoles de la Grèce et les Pélagiens. Pour s’en convaincre, il suffit de lire sur la carte le nom de ces