avec lesquels on pêche les richesses des hommes.
— Dire que la croix, mise dans les armes du pape, équivaut à la croix du Christ, c’est un blasphème.
— Pourquoi le pape, dans sa très sainte charité, ne vide-t -il pas le Purgatoire où tant d’âmes sont en peine ? Ce serait là exercer plus dignement son pouvoir que de délivrer des âmes à prix d’argent (cet argent porte malheur) ; et pourquoi encore ? pour élever une église ?
— Quelle est cette étrange compassion de Dieu et du pape, qui, pour de l’argent, changent l’âme d’un impie, d’un ennemi de Dieu, en une âme pieuse et agréable au Seigneur ?
— Le pape, dont les trésors surpassent aujourd’hui les plus énormes trésors, ne peut-il donc, avec son argent plutôt qu’avec celui des pauvres fidèles, élever une seule église, la basilique de Saint-Pierre ?
— Que remet, que donne le pape à ceux qui, par la contrition parfaite, ont droit à la rémission plénière ?
— Loin de nous tous ces prophètes, qui disent au peuple de Christ : La pair, la paix ; et ne donnent point la paix.
— Loin, bien loin, tous ces prophètes qui disent au peuple de Christ : La croix, la croix ; et ne montrent point la croix.
— Il faut exhorter les chrétiens à suivre Christ, leur chef, à travers les peines, les supplices et l’Enfer même ; de sorte qu’ils soient assurés que c’est par les tribulations qu’on entre dans le Ciel, et non par la sécurité et la paix, etc. »