Je crois vous faire plaisir en vous apprenant qu’elle se porte mieux déjà. Sa santé sera meilleure encore, dans sa petite maison à elle, que j’ai choisie hors Paris, entre les jardins et les bois.
Vendredi, 9. — « Je l’ai conduite aujourd’hui, avec son amie, au musée de Versailles. En prévision de cette course rapide, je lui avais déjà fait lire quelques-unes des notes écrites en 1833, et qui sont entrées, en partie, dans mes leçons faites aux princesses’
« Versailles est, dans son ensemble, un entassement oriental. C’est la montagne royale terre, eau, nature, bâtiments, statues, bronzes, marbres.
« Le couronnement est un peu maigre. La balustrade, légère, a un peu l’air d’un colossal joujou d’enfant. Trop peu de statues, c’est le signe d’une civilisation où l’art n’est pas naturel.
« A cette masse le château il manque par en haut, la mansarde, les petites croisées, c’està-dire la part du peuple.
« Ce qui fait l’effet des Invalides, ce sont les innombrables fenêtres de la façade qui disent « Je m’appelle Légion. »
« Il en est de Versailles comme du Capitole de
1. Ces notes m’ont paru intéressantes à donner à trente ans de distance de son Louis XIV, écrit en 1864. Mme J. M.