Le jour où le Comité de sûreté l’a délivré de Danton, il organise, contre le Comité une police nouvelle qu’il dirige par Herman.
Le 6 avril, le lendemain, infatigable, insatiable, il se prépare une sorte de pontificat.
Voilà ce qui sautait aux yeux, voilà ce dont purent parler Lecointre, Fouquier, Merlin.
Mais depuis, les choses marchèrent bien plus vite :
Le 7 mai on apprit que la proclamation de l’Être suprême et l’inauguration d’un culte philosophique seraient accompagnées d’un grave retour au passé : la liberté de l’ancien culte.
Le 8 mai, il concentra à Paris la justice révolutionnaire de toute la France, sous le président Dumas.
Le 26, la Commune robespierriste commence à solder le peuple, assignant aux indigents quinze sols par jour.
Le 28, Couthon obtient du Comité de salut public un sursis général pour le payement des taxes révolutionnaires qu’avaient imposées les représentants en mission. Et, le même jour, il fait donner par l’Assemblée au Comité, c’est-à-dire à Robespierre, le droit de rappeler ces représentants ; tous ces dictateurs temporaires sont balayés rapidement, remplacés par des hommes sûrs, nommés sous une seule influence.
La Commune, gouvernée par un homme à lui, Payan, pouvait à toute heure du jour armer pour lui la garde nationale commandée par Henriot ;